Mercredi 23 mai 2007 - 14:27
Liverpool et Milan disputent à Athènes la finale de la Ligue des champions. Deux ans plus tôt, les deux formations avaient offert un spectacle mémorable à Istanbul (3-3, 3-2 t.a.b. pour les Reds). L'heure de la revanche a sonné.
Pariez sur ce match
Certaines Milanais doivent continuer à faire des cauchemars. Deux après l'incroyable nuit d'Istanbul, Milan, trois fois finaliste en cinq ans, vainqueur de six Ligues des champions, retrouve Liverpool (cinq fois vainqueur de la C1) en finale. Ce scénario, les Milanais ont dû en rêver pendant des nuits. Les joueurs italiens ont devant eux une occasion incroyable d'effacer, en partie, l'échec de 2005.
Voilà pourquoi Milan peut-être présenté comme le favori de cette finale. Avoir connu un tel échec ne peut que démultiplier la motivation du vestiaire milanais. Personne ne comprendrait que Milan passe à côté de sa finale. Sauf si les joueurs de Carlo Ancelotti ont déjà disputé le match dans leur tête et n'arrivent sur le terrain les jambes coupées. Sept des onze titulaires rossoneri l'étaient déjà à Istanbul.
Sauf si aussi, Rafael Benitez a élaboré, l'entraîneur des Reds dit le contraire, un plan anti-Kaka. Le Brésilien est l'atout offensif numéro 1 des Italiens. Le meilleur buteur de la C1 (dix buts en quatorze rencontres) devrait être l'homme clef de Milan. Comme Steven Gerrard sera celui de Liverpool. Le milieu de terrain des Reds avait sonné la charge à Istanbul en marquant le premier but anglais. Souvent exilé côté droit par Benitez, Gerrard n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est positionné dans un rôle axial. Pour cette finale, Benitez aurait dans l'idée de laisser Gerrard libre de ses mouvements. Le Néerlandais Dirk Kuyt évoluerait alors seul à la pointe de l'attaque.
L'entraîneur du Milan AC assure que pour lui, la finale de Ligue des champions 2005 était de "l'histoire ancienne". "Le match que nous avons joué deux ans auparavant, c'est de l'histoire ancienne, dit Carlo Ancelotti. C'est une nouvelle aventure, et nous espérons bien sûr un meilleur résultat".
Est-ce que cette finale sera aussi imprévisible (NDLR : toutes les finales des années impaires depuis 2001 se jouent aux tirs au but) ? Le scénario sera certainement différent cette fois-ci. "Ce ne sera pas un match similaire à celui de 2005. Je pense qu'il y aura beaucoup plus de prudence de part et d'autre. Les défenses seront beaucoup plus serrées cette fois", a prédit Steven Gerrard.
Mercredi 23 mai 2007 - 14:27
Liverpool et Milan disputent à Athènes la finale de la Ligue des champions. Deux ans plus tôt, les deux formations avaient offert un spectacle mémorable à Istanbul (3-3, 3-2 t.a.b. pour les Reds). L'heure de la revanche a sonné.
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Certaines Milanais doivent continuer à faire des cauchemars. Deux après l'incroyable nuit d'Istanbul, Milan, trois fois finaliste en cinq ans, vainqueur de six Ligues des champions, retrouve Liverpool (cinq fois vainqueur de la C1) en finale. Ce scénario, les Milanais ont dû en rêver pendant des nuits. Les joueurs italiens ont devant eux une occasion incroyable d'effacer, en partie, l'échec de 2005.
Voilà pourquoi Milan peut-être présenté comme le favori de cette finale. Avoir connu un tel échec ne peut que démultiplier la motivation du vestiaire milanais. Personne ne comprendrait que Milan passe à côté de sa finale. Sauf si les joueurs de Carlo Ancelotti ont déjà disputé le match dans leur tête et n'arrivent sur le terrain les jambes coupées. Sept des onze titulaires rossoneri l'étaient déjà à Istanbul.
Sauf si aussi, Rafael Benitez a élaboré, l'entraîneur des Reds dit le contraire, un plan anti-Kaka. Le Brésilien est l'atout offensif numéro 1 des Italiens. Le meilleur buteur de la C1 (dix buts en quatorze rencontres) devrait être l'homme clef de Milan. Comme Steven Gerrard sera celui de Liverpool. Le milieu de terrain des Reds avait sonné la charge à Istanbul en marquant le premier but anglais. Souvent exilé côté droit par Benitez, Gerrard n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est positionné dans un rôle axial. Pour cette finale, Benitez aurait dans l'idée de laisser Gerrard libre de ses mouvements. Le Néerlandais Dirk Kuyt évoluerait alors seul à la pointe de l'attaque.
L'entraîneur du Milan AC assure que pour lui, la finale de Ligue des champions 2005 était de "l'histoire ancienne". "Le match que nous avons joué deux ans auparavant, c'est de l'histoire ancienne, dit Carlo Ancelotti. C'est une nouvelle aventure, et nous espérons bien sûr un meilleur résultat".
Est-ce que cette finale sera aussi imprévisible (NDLR : toutes les finales des années impaires depuis 2001 se jouent aux tirs au but) ? Le scénario sera certainement différent cette fois-ci. "Ce ne sera pas un match similaire à celui de 2005. Je pense qu'il y aura beaucoup plus de prudence de part et d'autre. Les défenses seront beaucoup plus serrées cette fois", a prédit Steven Gerrard.